De la puberté à la ménaupause : Un cycle complexe et souvent compliqué

Dr Philippe TOURNESAC

Pour pouvoir prolonger notre espèce, le rôle de la femme, et en particulier la période cyclique qui va de la puberté à la ménopause est essentielle. Même si la physiologie est plutôt bien connue, le déroulement est rarement simple.



Même si les hommes et les femmes ont de nombreux points communs, aucun homme n’a jamais vécu de cycle hormonal avec tout ce que cela implique. Biologiquement, la théorie du genre ne peut être défendue que par quelques personnes mal cortiquées. Au moment de la puberté, le fonctionnement cyclique des ovaires, en lien étroit avec l’hypothalamus et l’hypophyse, permet à la femme de devenir féconde. Les hormones produites par ces différentes structures varient dans leur quantité d’un jour à l’autre et sur une période moyenne de 28 jours, que l’on appelle le cycle hormonal.

Le début du cycle commence au premier jour des règles qui pourtant en signent la fin. La première période du cycle permet le développement d’une muqueuse
au niveau de l’utérus propice à la nidation de l’œuf fécondé, l’ovulation intervient logiquement en milieu de cycle. En l’absence de fécondation, la deuxième partie du cycle se finit par l’élimination de ce tissu devenu inutile.

Ce descriptif physiologique normal se déroule rarement de façon aussi simple. Au moment de la puberté, les cycles peuvent être longs. En se rapprochant de la ménopause, ils sont souvent irréguliers. Des modifications au niveau des ovaires, de l’utérus, du cerveau (où se situent l’hypothalamus et l’hypophyse)
peuvent aussi en altérer le cours. Les hormones produites par les ovaires, oestradiol et progestérone pour le cycle hormonal ont des effets sur de multiples tissus ou organes comme le cerveau, le système immunitaire, le os, les muscles, la peau, la répartition des graisses, le cœur etc.



Rédigé le 08/04/2014 à 16:46 modifié le 08/04/2014


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