Partenariat Mutualité française et MIVILUDES: informer sur les risques des dérives sectaires en santé

Informer sur les risques de dérives sectaires liés à la prescription de certaines thérapies complémentaires. C’est l’objet de la convention cadre cosignée le mardi 3 décembre dernier par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) et la Mutualité française.



Un partenariat qui s’inscrit dans la suite logique de la campagne de prévention menée par la MIVILUDES qui avait déjà conclu fin novembre une convention de partenariat avec l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France. Car les risques existent bel et bien. En effet, les cas de déviances sectaire dans le domaine de la santé représentent 25% des 4000 signalements comptabilisés par la MIVILUDES chaque année. Le président de la MIVILUDES, Serge Blisko l’explique: parmi les patients qui ont recours aux thérapies complémentaires, certains sont confrontés « à des pratiques potentiellement dangereuses ». De plus, on va demander à certains patients « d’arrêter un traitement ou de se méfier de leur médecin généraliste, voire de leur famille ».
Dès lors, cette convention, concrètement mise en œuvre au premier trimestre 2014, vise à palier la difficulté de la Mutualité française à répondre aux demandes des mutuelles qui sont confrontées à une demande croissante de remboursements des thérapies complémentaires. La Mutualité française va mobiliser tous les outils de communication dont elle dispose pour informer mutuelles, patients et médecins sur les risques, mettant à contribution les revues éditées par les mutuelles et le site internet prioritesantemutualiste.fr.  Et poursuivre aussi l’organisation des « rencontres de santé » dans les pharmacies et centres de santé gérés par les mutuelles. Il s’agira ainsi de « fournir les outils aux mutuelles pour guider le choix du thérapeute ».
 
Source : Le Quotidien du Médecin
 


Rédigé le 05/12/2013 à 11:41 modifié le 05/12/2013


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