Définition de l’ostéopathie
L’ostéopathie est exclusivement manuelle : c’est un art qui repose sur une science et utilise des techniques.
Limites de l'Ostéopathie
L'Ostéopathie ne prétend pas tout soigner. Elle ne propose pas de guérir les maladies dégénératives (cancer, sida, sclérose en plaque, parkinson, etc, ...), les maladies génétiques (mucoviscidose, myopathie, etc, ...) pas plus que les maladies infectieuses ou les fractures.
Cependant, même si l'Ostéopathie ne peut avoir d'action sur ces affections, l'Ostéopathie peut avoir une action sur les conséquences, en particulier la douleur, par libération des tensions des structures environnantes, et sur l'approche psychosomatique qui peut en résulter.
Déroulement d’une consultation ostéopathique
1er temps : l’anamnèse : c’est un interrogatoire, qui peut être mené conjointement d'une approche en hypnose conversationnelle orientée solutions, afin d’appréhender le mieux possible le motif de consultation du patient.
2ème temps : les tests.
Grâce à ces 2 temps, l’ostéopathe peut poser son diagnostique ostéopathique et établit son plan de traitement.
3ème temps : le traitement.
Une séance dure aux alentours de 45 minutes.
L’ostéopathe possède plusieurs sortes de techniques, et ceci en fonction des tissus et de l’action attendue :
Techniques fonctionnelles : mobilisation des tissus dans la dysfonction.
Techniques structurelles : l’ostéopathe envoie une force à l’opposé de la dysfonction. Ces manipulations peuvent entraîner un craquement.
Techniques viscérales : redonnent de la mobilité aux organes
Techniques crâniennes : techniques très subtiles et légères afin de redonner de la mobilité aux os du crâne. (Conçues par l’ostéopathe américain William G. Sutherland)
Toutes ces approches seront souvent accompagnées d'un travail en hypnose thérapeutique, de thérapie brève orientée solution.
Grands principes de l’ostéopathie
Etant donné que toutes les parties du corps sont reliées entre elles par l’intermédiaire des tissus organiques qui le composent, si une structure du corps est perturbée dans son fonctionnement, cela se répercute sur le fonctionnement des structures situées à distance.
Par ce principe, nous pouvons dire que la manifestation douloureuse est souvent l’effet et pas la cause du problème.
La structure gouverne la fonction :
Les structures du corps humain et les fonctions qu’elles doivent remplir sont interdépendantes. Il faut une intégrité de notre charpente afin de conserver la liberté de mouvement de nos tissus. Dès qu’une structure qui compose le corps humain commence à perdre de la mobilité, la fonction qu’elle est sensée remplir pleinement est perturbée, diminuée, entraînant un trouble fonctionnel. (ROF)
Autorégulation du corps humain :
Le corps humain a les possibilités de maintenir ses constantes physiologiques à des valeurs normales.
Qui peut consulter un ostéopathe ?
Pour quels motifs consulter un ostéopathe ?
De l’appareil locomoteur :
Cervicalgies, torticolis, dorsalgies, douleurs intercostales, lumbago, névralgies, entorses, accidents musculaires, tendinites, maux de tête d’origine mécanique, suite d’un traumatisme important.
Du système digestif :
Difficultés à digérer, reflux gastro-oesophagien, régurgitations, nausées, ballonnements, constipations, diarrhées.
Du système génito-urinaire :
Douleurs durant le cycle (dysménorrhées fonctionnelles), douleurs lors des rapports (dyspareunies), préventions des infections urinaires.
De la bouche et de la sphère ORL :
Prévention des bronchites et des otites répétitives, vertiges fonctionnels, bourdonnements, accompagnement de traitement orthodontiques.
L’ostéopathie peut aussi être bénéfique dans :
L’accompagnement de la petite enfance : régurgitations, coliques, nervosité, troubles du sommeil.
L’accompagnement de la grossesse et du post- partum.
La suite d’interventions chirurgicales.
Etats dépressifs, stress, troubles du sommeil, déficit de l’attention et hyperactivité.
L’ostéopathie trouve ses limites devant :
La gravité d’une maladie
Les états infectieux ou inflammatoires importants