Il semble par ailleurs possible de développer une véritable dépendance à la sexualité (comme à la drogue ou à l’alcool). A l’instar de ce qui prévaut pour la séduction pathologique, les psychiatres insistent sur le fait que : « Pour parler d’addiction, il faut qu’il y ait fréquence et souffrance » nous rappelle le docteur Jean-Claude Matysiak, psychiatre et chef de service de la consultation d’addictologie du centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges interrogé par Slate.fr. Comme dans un mécanisme de dépendance « classique », la sexualité devient peu à peu le principal objet de préoccupation. La conscience des différents risques existant ne permet pas de renoncer à la recherche constante de sexualité (réelle ou virtuelle). L’analogie avec les autres objets de dépendance se retrouve également lorsque le patient est confronté à ce qu’il convoite le plus ardemment : « Imaginons un scénario. Vous prenez un sex addict, à qui vous présentez une femme jeune jolie au "look" aguicheur. C'est exactement la même chose que si vous présentiez de la cocaïne à un cocaïnomane non traité. Se déclenche dans son cerveau le craving, c'est-à-dire l'envie irrépressible de consommer. Alors, il craque », explique Laurent Karila.
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