
Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce sujet, l’hypnose, il n’y avait que très peu de thérapeutes faisant appel à cette pratique. Le plus célèbre était le Dr Léon Chertok, psychiatre dirigeant le service de médecine psychosomatique de l’Elan Retrouvé, auteur du livre L’Hypnose, un des rares livres, alors récent, parlant de ce sujet. En fait, le mot n’évoquait que le music-hall et en général les parasciences pour la plupart des gens.
Ceci dit, cela ne me surprenait pas beaucoup compte tenu de la quasi-absence de références sérieuses sur ce sujet. Au niveau de mes collègues psychologues, l’idée qui prévalait était que l’hypnose était une technique dépassée abandonnée par Freud. J’ai pris connaissance des travaux américains grâce au Dr Chertok qui voulait que dans le cadre du Laboratoire d’hypnose, dont il m’avait confié le poste de chercheur, nous nous alignions sur les travaux des principaux chercheurs américains.
LE RÔLE CONSIDÉRABLE DES ÉCHELLES DE STANFORD
J’ai pu me familiariser avec la technique employée par Hilgard dans son laboratoire à l’Université de Stanford en Californie. A ce propos, notons que sa célébrité au niveau de l’hypnose est aussi largement fondée sur les échelles de Stanford, référence « objective » pour la mesure de la profondeur de l’hypnose. Ces échelles, qu’il a su créer avec André Weitzenhoffer, ont joué un rôle considérable dans le développement d’une approche scientifique de l’hypnose. Ces outils, comme vous le savez, sont toujours demandés par les referees des revues scientifiques afin d’avoir une détermination objective de l’état des patients dans les expériences impliquant l’hypnose.
Quant à la notion d’observateur caché, très controversée, elle s’insère dans une théorie globale de la dissociation psychique entraînant deux appréhensions simultanées distinctes de la même situation : l’une correspondant à la suggestion, l’autre à une perception réelle mais ne pouvant s’exprimer en raison de la mise en place d’une barrière amnésique. Lors de ce séjour aux USA, j’ai pu entrer en relation avec le Pr Martin Orne, célèbre pour ses travaux concernant ce qu’il appelait les « demandes implicites de la situation expérimentale » (« demand characteristics »).
Utilisant des simulateurs, il mit en évidence que si la plupart des conduites du sujet hypnotisé pouvaient être mises en scène par des simulateurs, certaines autres leur échappaient. C’était tout particulièrement le cas pour ce qu’il appelait la « trance logic », c’est-à-dire pour la possibilité de tolérer un manque de logique. Ainsi le sujet véritablement hypnotisé pouvait, en réponse à la suggestion, voir en même temps une même personne devant lui (suggestion) et à côté de lui (réalité). Les simulateurs ne pouvaient adopter cet illogisme. Cette démonstration par le biais des comparaisons entre sujets simulateurs et sujets réellement hypnotisés fut à l’origine de nombreuses expériences destinées à en vérifier le bien-fondé. Parmi les contestataires, citons Theodore Barber, psychiatre à Boston, qui se présentait comme principal détracteur des travaux de Hilgard et de Orne. Les expériences de Barber mettent en évidence l’importance de différentes variables sur les réponses du sujet. Il s’agit principalement des attentes, des attitudes, des motivations...
Barber pensait que l’idée d’une modification de l’état de conscience pendant la situation dite « hypnotique » n’était qu’une illusion. Les conflits entre Barber, Hilgard et Orne, à propos de la notion d’état de conscience, étaient souvent spectaculaires. Ces différents points de vue m’ont particulièrement été utiles car ils permettent de voir à quel point les suggestions peuvent être induites par des approches très différentes, et à quel point il fallait pouvoir différencier les réponses selon leur niveau de volontarité.
UNE MEILLEURE RECONNAISSANCE DE L’HYPNOSE OUTRE-ATLANTIQUE
Contrairement à ce que j’évoquais précédemment pour la France, aux Etats-Unis l’hypnose avait une véritable reconnaissance en raison particulièrement de son utilisation thérapeutique dans les névroses de guerre. Elle était largement pratiquée par les psychologues et différents métiers médicaux. Une formation brève était donnée dans le cycle des études médicales.
Au niveau thérapeutique, des techniques suggestives classiques ainsi qu’un courant d’hypnoanalyse développé par Lewis Wolberg (1964) étaient les pratiques les plus courantes. Parmi les autres « foyers » où l’hypnose était étudiée, citons au niveau recherche le Pr Jean Lassner, anesthésiste qui s’intéressait activement à l’hypnose et intervenait concrètement comme rédacteur des résumés en français de la revue International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis. On peut citer aussi Raymond de Saussure qui a rédigé avec Chertok un livre consacré à Mesmer (Naissance du psychanalyste : de Mesmer à Freud), et aussi Franklin Rauski qui travaillait sur un thème voisin : Mesmer ou la révolution thérapeutique. Je dois dire que le Dr Chertok savait solliciter et obtenir la participation de divers thérapeutes et de diverses personnalités scientifiques.
Une réunion par semaine permettait ces rencontres fructueuses avec des personnalités intéressées ou même hostiles. De ce fait, et du fait de ces contacts avec les chercheurs américains, nous, l’équipe du laboratoire, étions dans une sorte de cocon nous faisant oublier l’hostilité générale à propos de ce thème. Et je pense que cela, ainsi que ma position de chercheur, m’a beaucoup aidé à aller de l’avant.
RENCONTRE ET COLLABORATION AVEC LE DOCTEUR CHERTOK
C’est au détour de l’Afrique que j’ai rencontré le Dr Chertok. Après avoir effectué une mission comme enseignant dans le cadre de la coopération au Sénégal, en Casamance, pendant laquelle j’avais réalisé plusieurs enquêtes concernant les effets thérapeutiques de différentes techniques de soin traditionnelles – guérisseurs coraniques, guérison par le Ndöp, appel à la sorcellerie –, j’ai proposé à mon retour un article à la revue Psychopathologie africaine portant sur la démarche thérapeutique du Ndöp.
Je proposais d’expliquer ce rituel comme un moyen de mise en hypnose permettant une modification des représentations et de l’attitude du sujet particulièrement dans son rapport à l’esprit possesseur et au groupe. Rencontrant Andras Zempleni, un des principaux chercheurs français participant à cette revue, il me fit observer que le mot hypnose était lui-même problématique, source de controverses sur son existence ou inexistence. Cette observation me donna envie d’en savoir plus sur ce sujet, d’où mon premier contact avec Léon Chertok.
Le hasard faisait qu’il était alors à la recherche d’un psychologue pouvant travailler dans le cadre d’un laboratoire en création. Il en avait rencontré plusieurs mais son choix se porta sur moi, peut-être en raison du cheminement qui m’avait amené vers lui. Nous avons travaillé pendant plus de dix ans ensemble sur les principaux thèmes suivants : - traduction, validation, adaptation des échelles de Stanford, mise au point d’une échelle dite de « Paris » finalisée avec le Pr Jean-Michel Petot ; - étude phénoménologique de l’hypnose, mise en évidence d’une indépendance relative mais réelle entre hypnose (état de conscience) et suggestion ; - étude relative à l’analgésie hypnotique en prenant appui sur la douleur ischémique ; objectivation des relations entre l’attitude par rapport au type de stimulation douloureuse et l’efficacité de l’analgésie. Et en collaboration avec des laboratoires de physiologie : - étude de l’efficacité des suggestions thermiques sur la température centrale du sujet, avec le Pr J. Durand et le Dr J. Raynaud ; - étude des effets de la suggestion hypnotique sur le réflexe nociceptif de flexion, avec le Pr Jean-Claude Willer.
Ceci dit, cela ne me surprenait pas beaucoup compte tenu de la quasi-absence de références sérieuses sur ce sujet. Au niveau de mes collègues psychologues, l’idée qui prévalait était que l’hypnose était une technique dépassée abandonnée par Freud. J’ai pris connaissance des travaux américains grâce au Dr Chertok qui voulait que dans le cadre du Laboratoire d’hypnose, dont il m’avait confié le poste de chercheur, nous nous alignions sur les travaux des principaux chercheurs américains.
LE RÔLE CONSIDÉRABLE DES ÉCHELLES DE STANFORD
J’ai pu me familiariser avec la technique employée par Hilgard dans son laboratoire à l’Université de Stanford en Californie. A ce propos, notons que sa célébrité au niveau de l’hypnose est aussi largement fondée sur les échelles de Stanford, référence « objective » pour la mesure de la profondeur de l’hypnose. Ces échelles, qu’il a su créer avec André Weitzenhoffer, ont joué un rôle considérable dans le développement d’une approche scientifique de l’hypnose. Ces outils, comme vous le savez, sont toujours demandés par les referees des revues scientifiques afin d’avoir une détermination objective de l’état des patients dans les expériences impliquant l’hypnose.
Quant à la notion d’observateur caché, très controversée, elle s’insère dans une théorie globale de la dissociation psychique entraînant deux appréhensions simultanées distinctes de la même situation : l’une correspondant à la suggestion, l’autre à une perception réelle mais ne pouvant s’exprimer en raison de la mise en place d’une barrière amnésique. Lors de ce séjour aux USA, j’ai pu entrer en relation avec le Pr Martin Orne, célèbre pour ses travaux concernant ce qu’il appelait les « demandes implicites de la situation expérimentale » (« demand characteristics »).
Utilisant des simulateurs, il mit en évidence que si la plupart des conduites du sujet hypnotisé pouvaient être mises en scène par des simulateurs, certaines autres leur échappaient. C’était tout particulièrement le cas pour ce qu’il appelait la « trance logic », c’est-à-dire pour la possibilité de tolérer un manque de logique. Ainsi le sujet véritablement hypnotisé pouvait, en réponse à la suggestion, voir en même temps une même personne devant lui (suggestion) et à côté de lui (réalité). Les simulateurs ne pouvaient adopter cet illogisme. Cette démonstration par le biais des comparaisons entre sujets simulateurs et sujets réellement hypnotisés fut à l’origine de nombreuses expériences destinées à en vérifier le bien-fondé. Parmi les contestataires, citons Theodore Barber, psychiatre à Boston, qui se présentait comme principal détracteur des travaux de Hilgard et de Orne. Les expériences de Barber mettent en évidence l’importance de différentes variables sur les réponses du sujet. Il s’agit principalement des attentes, des attitudes, des motivations...
Barber pensait que l’idée d’une modification de l’état de conscience pendant la situation dite « hypnotique » n’était qu’une illusion. Les conflits entre Barber, Hilgard et Orne, à propos de la notion d’état de conscience, étaient souvent spectaculaires. Ces différents points de vue m’ont particulièrement été utiles car ils permettent de voir à quel point les suggestions peuvent être induites par des approches très différentes, et à quel point il fallait pouvoir différencier les réponses selon leur niveau de volontarité.
UNE MEILLEURE RECONNAISSANCE DE L’HYPNOSE OUTRE-ATLANTIQUE
Contrairement à ce que j’évoquais précédemment pour la France, aux Etats-Unis l’hypnose avait une véritable reconnaissance en raison particulièrement de son utilisation thérapeutique dans les névroses de guerre. Elle était largement pratiquée par les psychologues et différents métiers médicaux. Une formation brève était donnée dans le cycle des études médicales.
Au niveau thérapeutique, des techniques suggestives classiques ainsi qu’un courant d’hypnoanalyse développé par Lewis Wolberg (1964) étaient les pratiques les plus courantes. Parmi les autres « foyers » où l’hypnose était étudiée, citons au niveau recherche le Pr Jean Lassner, anesthésiste qui s’intéressait activement à l’hypnose et intervenait concrètement comme rédacteur des résumés en français de la revue International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis. On peut citer aussi Raymond de Saussure qui a rédigé avec Chertok un livre consacré à Mesmer (Naissance du psychanalyste : de Mesmer à Freud), et aussi Franklin Rauski qui travaillait sur un thème voisin : Mesmer ou la révolution thérapeutique. Je dois dire que le Dr Chertok savait solliciter et obtenir la participation de divers thérapeutes et de diverses personnalités scientifiques.
Une réunion par semaine permettait ces rencontres fructueuses avec des personnalités intéressées ou même hostiles. De ce fait, et du fait de ces contacts avec les chercheurs américains, nous, l’équipe du laboratoire, étions dans une sorte de cocon nous faisant oublier l’hostilité générale à propos de ce thème. Et je pense que cela, ainsi que ma position de chercheur, m’a beaucoup aidé à aller de l’avant.
RENCONTRE ET COLLABORATION AVEC LE DOCTEUR CHERTOK
C’est au détour de l’Afrique que j’ai rencontré le Dr Chertok. Après avoir effectué une mission comme enseignant dans le cadre de la coopération au Sénégal, en Casamance, pendant laquelle j’avais réalisé plusieurs enquêtes concernant les effets thérapeutiques de différentes techniques de soin traditionnelles – guérisseurs coraniques, guérison par le Ndöp, appel à la sorcellerie –, j’ai proposé à mon retour un article à la revue Psychopathologie africaine portant sur la démarche thérapeutique du Ndöp.
Je proposais d’expliquer ce rituel comme un moyen de mise en hypnose permettant une modification des représentations et de l’attitude du sujet particulièrement dans son rapport à l’esprit possesseur et au groupe. Rencontrant Andras Zempleni, un des principaux chercheurs français participant à cette revue, il me fit observer que le mot hypnose était lui-même problématique, source de controverses sur son existence ou inexistence. Cette observation me donna envie d’en savoir plus sur ce sujet, d’où mon premier contact avec Léon Chertok.
Le hasard faisait qu’il était alors à la recherche d’un psychologue pouvant travailler dans le cadre d’un laboratoire en création. Il en avait rencontré plusieurs mais son choix se porta sur moi, peut-être en raison du cheminement qui m’avait amené vers lui. Nous avons travaillé pendant plus de dix ans ensemble sur les principaux thèmes suivants : - traduction, validation, adaptation des échelles de Stanford, mise au point d’une échelle dite de « Paris » finalisée avec le Pr Jean-Michel Petot ; - étude phénoménologique de l’hypnose, mise en évidence d’une indépendance relative mais réelle entre hypnose (état de conscience) et suggestion ; - étude relative à l’analgésie hypnotique en prenant appui sur la douleur ischémique ; objectivation des relations entre l’attitude par rapport au type de stimulation douloureuse et l’efficacité de l’analgésie. Et en collaboration avec des laboratoires de physiologie : - étude de l’efficacité des suggestions thermiques sur la température centrale du sujet, avec le Pr J. Durand et le Dr J. Raynaud ; - étude des effets de la suggestion hypnotique sur le réflexe nociceptif de flexion, avec le Pr Jean-Claude Willer.
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Dialogue stratégique pour le changement thérapeutique. Gregory LAMBRETTE
« La vie est encore elle-même un thérapeute très efficace. » Karen HORNEY
LIMINAIRES
« Savoir écouter, oser intervenir », telles sont les qualités premières du thérapeute stratégique selon John Weakland, l’une des figures de proue de l’école de Palo Alto
Protections dissociatives. Gérald BRASSINE
ANESTHÉSIANTS POUR L’HYPNOTHÉRAPIE DU TRAUMA. Une bonne compréhension de l’hypnose est centrale pour saisir les mécanismes hypnotiques qui sont à l’oeuvre dans la création des états, tellement douloureux, de stress post-traumatiques (ESPT).
Note Dixième selon François Roustang
« Parler de la liberté n’est qu’une autre manière de parler de l’hypnose ou de la définir », « L’apprentissage de la liberté », intervention au colloque de l’AFEHM, 2007 C’est sur la notion de liberté, et il ne pouvait en être autrement, que nous refermons cette rubrique consacrée à quelques éléments de la pensée de François Roustang.
Entrée dans l’IRM
Dr JUANA PELAEZ PEREZ. Médecin anesthésiste-réanimateur au Centre hospitalier de Tolède en Espagne, formée à l’hypnose médicale à Paris VI. Pour elle, l’hypnose est un complément de travail qui aide les patients à améliorer leur adhésion aux soins médicaux. Et l’utilisation de l’hypnose en complément crée dans l’équipe médicale une atmosphère de travail en harmonie.
Le garde-barrière de l’intestin. Exemple de protocole.Jean-Christophe LE DANVIC
Lorsqu’un patient m’est adressé par un médecin pour des douleurs de dos, il peut bénéficier de quinze séances d’une demi-heure, plus de sept heures de soins. La relation patient/thérapeute peut cependant aller plus loin que les simples techniques de massage ou d’étirement utilisées habituellement en kinésithérapie.
Hypnose et urgences pré-hospitalières.
« Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce qu’il craint », disait Montaigne.
FRÉDÉRIC DOLLET Infirmier anesthésiste au Samu 59 à Lille. Titulaire du DU d’Hypnose de la Faculté de Lille.
Éditorial Sophie COHEN et Henri BENSOUSSAN
Pourquoi cette thématique ? En écho au dernier congrès de la Confédération francophone d’Hypnose et de Thérapies brèves (CFHTB) qui s’est tenu à Montpellier en mai dernier, où nous avions alors, Henri Bensoussan et moi-même, animé une table ronde sur ce sujet.
Conscience, placebo et réalité virtuelle Sophie COHEN et Henri BENSOUSSAN
Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°55
Pour débuter notre article, nous vous proposons quelques définitions. Car même s’il est complexe de définir des notions en constante évolution, il nous semble essentiel pour débuter de s’intéresser aux notions suivantes : conscience, placebo, effet placebo, réalité virtuelle.
La réalité virtuelle au bloc opératoire. Des expériences sans suite. Dr Marc GALY
J’ai utilisé les casques de réalité virtuelle en janvier 2017 au bloc opératoire pour des interventions sous anesthésies locales et locorégionales, mineures et relativement courtes (varices). Dans ces expériences, le casque n’a pas répondu aux besoins du patient et n’a pas installé la relation thérapeutique basée sur une présence partagée.
L’alliance hypnose et yoga nidra. Une mise en résonance avec le patient. Dr Gérard VIGNERON.
Gérard Vigneron, médecin, a expérimenté des pratiques complémentaires à l’hypnose. Il nous parle de ses expériences qui, aux frontières du réel, interrogent notamment la notion de conscience locale.
Pas de panique ! Dr Stefano Colombo, Revue Hypnose et Thérapies brèves 55
« Je ne vais pas écrire que je ne mens pas. »
Cette phrase n’a pas été la phrase que Frédéric n’avait pas prononcée lors de la réception que l’entreprise Communication & Clarté SA n’avait pas voulu organiser.
La crêpe, et papa à gauche. Dr Adrian CHABOCHE et Virginie NAVINEL, orthophoniste
Voici un voyage dans les méandres labyrinthiques de la complexité merveilleuse de notre cerveau. Cette situation clinique est proposée par une lectrice de la revue, orthophoniste spécialisée dans la rééducation des adultes. Madame S.
Histoire de l'Hypnose. Didier MICHAUX
Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce sujet, l’hypnose, il n’y avait que très peu de thérapeutes faisant appel à cette pratique. Le plus célèbre était le Dr Léon Chertok, psychiatre dirigeant le service de médecine psychosomatique de l’Elan Retrouvé, auteur du livre L’Hypnose, un des rares livres, alors récent, parlant de ce sujet. En fait, le mot n’évoquait que le music-hall et en général les parasciences pour la plupart des gens.
Les grands entretiens: Gérard OSTERMANN interviewé par Gérard FITOUSSI
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Dialogue stratégique pour le changement thérapeutique. Gregory LAMBRETTE
« La vie est encore elle-même un thérapeute très efficace. » Karen HORNEY
LIMINAIRES
« Savoir écouter, oser intervenir », telles sont les qualités premières du thérapeute stratégique selon John Weakland, l’une des figures de proue de l’école de Palo Alto
Protections dissociatives. Gérald BRASSINE
ANESTHÉSIANTS POUR L’HYPNOTHÉRAPIE DU TRAUMA. Une bonne compréhension de l’hypnose est centrale pour saisir les mécanismes hypnotiques qui sont à l’oeuvre dans la création des états, tellement douloureux, de stress post-traumatiques (ESPT).
Note Dixième selon François Roustang
« Parler de la liberté n’est qu’une autre manière de parler de l’hypnose ou de la définir », « L’apprentissage de la liberté », intervention au colloque de l’AFEHM, 2007 C’est sur la notion de liberté, et il ne pouvait en être autrement, que nous refermons cette rubrique consacrée à quelques éléments de la pensée de François Roustang.
Entrée dans l’IRM
Dr JUANA PELAEZ PEREZ. Médecin anesthésiste-réanimateur au Centre hospitalier de Tolède en Espagne, formée à l’hypnose médicale à Paris VI. Pour elle, l’hypnose est un complément de travail qui aide les patients à améliorer leur adhésion aux soins médicaux. Et l’utilisation de l’hypnose en complément crée dans l’équipe médicale une atmosphère de travail en harmonie.
Le garde-barrière de l’intestin. Exemple de protocole.Jean-Christophe LE DANVIC
Lorsqu’un patient m’est adressé par un médecin pour des douleurs de dos, il peut bénéficier de quinze séances d’une demi-heure, plus de sept heures de soins. La relation patient/thérapeute peut cependant aller plus loin que les simples techniques de massage ou d’étirement utilisées habituellement en kinésithérapie.
Hypnose et urgences pré-hospitalières.
« Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce qu’il craint », disait Montaigne.
FRÉDÉRIC DOLLET Infirmier anesthésiste au Samu 59 à Lille. Titulaire du DU d’Hypnose de la Faculté de Lille.
Éditorial Sophie COHEN et Henri BENSOUSSAN
Pourquoi cette thématique ? En écho au dernier congrès de la Confédération francophone d’Hypnose et de Thérapies brèves (CFHTB) qui s’est tenu à Montpellier en mai dernier, où nous avions alors, Henri Bensoussan et moi-même, animé une table ronde sur ce sujet.
Conscience, placebo et réalité virtuelle Sophie COHEN et Henri BENSOUSSAN
Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°55
Pour débuter notre article, nous vous proposons quelques définitions. Car même s’il est complexe de définir des notions en constante évolution, il nous semble essentiel pour débuter de s’intéresser aux notions suivantes : conscience, placebo, effet placebo, réalité virtuelle.
La réalité virtuelle au bloc opératoire. Des expériences sans suite. Dr Marc GALY
J’ai utilisé les casques de réalité virtuelle en janvier 2017 au bloc opératoire pour des interventions sous anesthésies locales et locorégionales, mineures et relativement courtes (varices). Dans ces expériences, le casque n’a pas répondu aux besoins du patient et n’a pas installé la relation thérapeutique basée sur une présence partagée.
L’alliance hypnose et yoga nidra. Une mise en résonance avec le patient. Dr Gérard VIGNERON.
Gérard Vigneron, médecin, a expérimenté des pratiques complémentaires à l’hypnose. Il nous parle de ses expériences qui, aux frontières du réel, interrogent notamment la notion de conscience locale.
Pas de panique ! Dr Stefano Colombo, Revue Hypnose et Thérapies brèves 55
« Je ne vais pas écrire que je ne mens pas. »
Cette phrase n’a pas été la phrase que Frédéric n’avait pas prononcée lors de la réception que l’entreprise Communication & Clarté SA n’avait pas voulu organiser.
La crêpe, et papa à gauche. Dr Adrian CHABOCHE et Virginie NAVINEL, orthophoniste
Voici un voyage dans les méandres labyrinthiques de la complexité merveilleuse de notre cerveau. Cette situation clinique est proposée par une lectrice de la revue, orthophoniste spécialisée dans la rééducation des adultes. Madame S.
Histoire de l'Hypnose. Didier MICHAUX
Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce sujet, l’hypnose, il n’y avait que très peu de thérapeutes faisant appel à cette pratique. Le plus célèbre était le Dr Léon Chertok, psychiatre dirigeant le service de médecine psychosomatique de l’Elan Retrouvé, auteur du livre L’Hypnose, un des rares livres, alors récent, parlant de ce sujet. En fait, le mot n’évoquait que le music-hall et en général les parasciences pour la plupart des gens.
Les grands entretiens: Gérard OSTERMANN interviewé par Gérard FITOUSSI