-Les toxiques et les médicaments :
L’alcool est en général un facteur d’endormissement rapide ou excessif. Ceci sera d’autant plus important que l’association aux médicaments agissant sur le cerveau verra leurs effets multipliés et pas toujours pour améliorer la santé !
Presque tous les médicaments agissant sur le cerveau, anxiolytiques, antidépresseurs, antiparkinsoniens, antiépileptiques peuvent provoquer une somnolence la journée ou une durée excessive de sommeil. Il est conseillé de lire les notices des médicaments. Sur la boîte, le risque de somnolence est indiqué par un logo qui incite à ne pas conduire pendant la période prise du médicament.
La progestérone naturelle provoque une somnolence, il est préférable de la prendre le soir.
D’autres médicaments fatiguent l’organisme, ce qui peut aussi se traduire par une somnolence (codéine, antiallergiques). Dans ce cas, il s’agit de réactions individuelles. La date d’apparition des troubles et les effets d’un arrêt puis d’une éventuelle réintroduction du produit incriminé permettent de faire le diagnostic.
-L’hypersomnie idiopathique
Touche plutôt les sujets jeunes. Les patients souffrent d'une très grande fatigue, voire de somnolence toute la journée. Leurs nuits sont de très bonne qualité, lors de l’enregistrement du sommeil, et de longue durée, en général plus de 10 heures par nuit. Elles sont souvent suivies de siestes dans la journée. Pour le patient, le sommeil est non récupérateur. Le réveil est très difficile et nécessite la présence de plusieurs réveille-matin voire d'une aide extérieure. C'est le plus gros problème des patients qui arrivent très souvent en retard le matin.
Il ne faut pas la confondre avec la narcolepsie ou l’hypersomnie de la dépression qui est en général une clinophilie, c'est-à-dire la tendance à rester couché sans dormir.
Les deux cas que j’ai eu à prendre en charge présentaient un terrain hypersensible et rentraient dans le cadre des pathologies neurofonctionnelles. Le schéma thérapeutique sur un mode intégratif (nutrition, en particulier le magnésium, les intolérances alimentaires, une psychothérapie, la prise en compte des perturbations immunitaires et hormonales) a permis une quasi-disparition de l’hypersomnie.
Les maladies immunitaires sont souvent à l’origine d’un besoin de sommeil augmenté. Certaines molécules produites par le système immunitaire, les cytokines, provoquent une somnolence souvent utile pour inciter la personne à se reposer. Au cours de la grippe, il est démontré que le repos et un bon sommeil favorisent une récupération plus rapide.
Les troubles du réveil :
DORMIR EN RESTANT FATIGUÉ:
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- Le Syndrome des jambes sans repos aussi appelé impatience...
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